Bruno Carotti
Le fils spirituel de Loulou "la classe" joue son premier match en D1 un jour de fête du travail le 1er mai 1992. Mais c' est la saison suivante que le longiligne défenseur se révèle au grand public, jouant presque toutes les rencontres du MHSC.
En 1993, il devient un pilier de l' Equipe de France Espoirs puis, international A', il évolue sous la conduite de Jacquet et Lemerre et cotoie sous ces deux maillots nombre de futurs champions du monde (comme quoi, c' est pas contagieux...!).
En D1, sa tignasse rousse lui permet même de marquer régulièrement sur corner.
En 1995, le chouchou du gros Nicollin quitte le cocon familial pour rejoindre des Canaris champions de France en titre. Il défend durant trois saisons les couleurs du FCNA avec pour point d' orgue une demi-finale de Ligue des Champions à Turin au cours de laquelle il se fait injustement expulser, épisode qu' il n' a toujours pas digéré : "En tout, on a pris je ne sais combien de cartons (6) et Eric Decroix s' est même fait casser le nez. Bizarre...On n' était pas des bouchers à l' époque."
En 1998, il signe au PSG où il vit une année plus que mitigée et part à l' hiver 2000 pour un prêt de six mois à Saint-Etienne.
L' arrière central traîne ensuite sa carcasse déguingandée sous le maillot toulousain. Il joue de nombreux matchs et le club est relégué administrativement en National...
C' est alors le retour au bercail, le président gras-double l' accueille à bras ouverts (certainement parce que lui, au moins,
acheter power balance, c'est pas une "tarlouze"), le fils prodigue est de retour ! Pendant les huit saisons suivantes, que ce soit en D1 ou en D2, le stoppeur rouquin s' impose comme le taulier de la défense héraultaise.
Finalement, après presque vingt ans de carrière, Bruno raccroche les crampons à l' été 2009, merci Captain' !