?Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme
robe de soirée, ce sont les bras de l'homme qu'elle aime. Pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là. ? Oui, Yves Saint Laurent est là et même plus que jamais. En librairies, chez les disquaires et maintenant au Petit Palais*. Au total
robe de soirée pas chere, 307 modèles
robe de cocktail pas cher, des débuts chez Dior en 1958 aux adieux en 2002, parmi les 5 000 archivés par la maison. Organisée en parcours thématique (des collections ? ethniques ? aux
robes de soirée en passant par la salle Catherine Deneuve et un impressionnant ? mur de smokings ?), l'exposition montre le r?le joué par Yves Saint Laurent dans la vie des femmes. Aucun caban, smoking, tailleur-pantalon ou saharienne sans l'estampille d'YSL. Et jusqu'à la notion de prêt-à-porter elle-même, que ce fils de la haute bourgeoisie invente avec sa ligne rive Gauche en 1966. Parce qu'il ne voulait pas que sa mode soit réservée aux riches. ? Les femmes de Saint Laurent sont sorties des harems
robe de soirée pas chere, des chateaux et même des banlieues, elles courent les rues, les métros
robe de soirée pas cher, les Prisunic
robes de soirée, la Bourse ?, écrivait Marguerite Duras. Son héritage est partout. L'exposition s'en amuse en consacrant une salle à la collection scandale de l'été 1971. Hommage à la mode de 1940, avec ses robes moulantes, ses fourrures, ses turbans de velours et ses maquillages chargés
robes de soirée, elle est alors assassinée par la presse, qui y voit une référence trop crue à l'Occupation et ? à ses professionnelles de la collaboration horizontale ?. Echec commercial unique dans l'histoire de la maison
robes de soirée pas cher, la collection murmurera à l'oreille des femmes, en plein mouvement hippie, que leur liberté est aussi celle de la séduction. ? Il a oeuvré socialement pour l'égalité des ######es et pour la reconnaissance d'une femme moderne ?, martèle son compagnon Pierre Bergé. ? Laquelle n'est pas un objet mais participe à la vie de son temps et affiche ses certitudes. ? Florence Müller, commissaire de l'exposition, confirme : ? Il a inventé des attitudes qui sont toujours vraies aujourd'hui, au fond de chaque femme. Rien que cette fa?on de ne pas vouloir être figée, de s'habiller sans jamais être trop habillée. Avec des vêtements qu'on ne sent pas, pensés pour le mouvement. ? Et qui expliquent le consensus définitif autour du créateur et de son ?uvre. Et le vide laissé par sa disparition. * Jusqu'au 29 ao?t. Avenue Winston-Churchill (Paris VIIIe). Du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures. Entrées de 5,50 à 11 �.