De : Stéphane Watelet <sw@editionstelemaque.com>
À : David Genzel <david.genzel@gmail.com>
Date : 31 août 2009 22:50
Objet : La Forêt en folie !
Cher David -STOP-
Succès flamboyant pour la 14è forêt des livres - STOP- Orient express sublime -STOP-
People et écrivains bluffés - STOP - Soleil de plomb et ciel cobalt pour plus de 60 000 visiteurs -STOP- Colloque enflammé et café littéraire en plein air triomphal -STOP-
Druide Saint Bris a encore réussi son coup - STOP-
15è édition s'annonce inouïe -STOP-
Amitiés - ENCORE ! -
Stéphane Watelet
PS : photos du talentueux Florent Mahiette, photographe officiel de la Forêt des Livres.
Le Saint Bris Express entre en gare
Au balcon du chalet des chasseurs, très émouvante et très émue,
la présidente de la 14è Forêt des Livres, madame Simone Veil
La Forêt des Livres ne connaît pas la crise
Francis Lalanne et Gonzague Saint Bris au camp du drap d'or
Bernard Giraudeau : prix littérature de la Forêt des Livres
Comme neige au soleil :
le président de Lancel face au prix jeune talent de la Forêt des Livres
Le plus beau des « hommes-tronc » de la Forêt
Message du 31/08/09 à 20h34
De : Frank Tapiro <frank.tapiro@hemispheredroit.com>
A : David Genzel <davidgenzel@voila.fr>
Objet : Allez les jaunes !
Hello David
Je reviens de ma Corsitude aoutienne et découvre avec stupeur le papier émouvant d'Eric Tong Cuong sur le dérapage de Vincent Moscato au sujet de son frère Vincent.
Appréciant sincèrement les 2 Vincent depuis de nombreuses années, j'ai pris mon téléphone pour demander à Moscato ce qui s'était passé, m'étonnant qu'un garçon aussi sympathique et drôlissime ait pu déraper de la sorte.
Il m'a expliqué simplement qu'il s'agit d'une méprise, d'un malentendu. Ce rugbyman ne connaît pas ou très peu le foot et ses personnalités.
Il m'a avoué « avoir pris VTC pour un joueur de foot chinois et s'est étonné que St Etienne ait choisi un joueur asiatique dans son équipe, estimant que le niveau asiatique n'est pas le meilleur qui soit. Cela n'avait rien à voir avec le fait qu'il appartienne à telle ou telle ethnie. »
Comme à son habitude sur RMC, il en a fait des tonnes, sans jamais avoir apostrophé directement VTC, ne sachant pas son vrai rôle au sein de l'ASSE.
Je lui ai rappelé que Vincent Tong Cuong est un vrai passionné de foot comme on n'en fait plus. Il se bat depuis des années, avec mon ami Bernard, Caïazzo pour relancer le moteur Vert le plus mythique de France et le plus réputé au monde.
Il m'a dit être prêt à rencontrer VTC pour qu'ils puissent faire connaissance et s'expliquer si besoin est.
VTC décidera ce qu'il doit faire.
Voilà.
Je suis à la fois rassuré et d'un autre côté inquiet de découvrir une fois de plus qu'il faut maitriser les medias comme de la TNT.
Alors allez les jaunes ! Et allez les verts !
Pace e salute.
Frank Tapiro
Message du 31/08/09 à 18h23
De : Karin Muller <karin@gimpel-muller.com>
A : david.genzel@voila.fr
Objet : Satie/Malraux/Marthouret aux Bouffes du Nord
Chers Amis,
« Mon » récital Satie sera aux Bouffes du Nord du 8 au 13 septembre.
J’espère que vous viendrez nombreux applaudir Madeleine Malraux et ses 95 printemps pleins de fraîcheur et de virtuosité et François Marthouret au charme et au talent inimitables…
David et Céline, dites-moi quel jour vous souhaitez venir…
A très bientôt, en espérant que l’été aura été agréable pour vous et tous les lecteurs de notre blog préféré !
Karin Müller
Galerie Gimpel & Müller
12 rue guénégaud
75006 – paris
www.gimpel-muller.com
De : Francis Szpiner <francis.szpiner@wanadoo.fr>
À : David Genzel <david.genzel@gmail.com>
Date : 31 août 2009 10:25
Objet : Critique La Femme blessée
Les romans bien écrits sont comme les gens bien élevés, ils sont démodés. Aujourd’hui, pour obtenir les faveurs de la critique, il faut piétiner le français et marcher sur les pieds de son voisin avec la décontraction d’un motoculteur. Il est à craindre que Caroline Pascal dont je viens de terminer La femme Blessée cumule, à elle seule, les deux handicaps.
C’est bien dommage pour les critiques mais c’est une délectation pour le lecteur. Sa langue puisée aux sources du français le plus maîtrisé est un plaisir qui se fait trop rare pour être boudé et ses personnages respectent les usages d’un autre temps. Chez les Clervie, famille de Victoire, héroïne décalée de cette histoire de couple, on évite d’encombrer les autres avec ses états d’âme tout comme il hors de question de poser une fourchette sur la table le ventre à l’air. On croyait que la bourgeoise française, celle que Balzac, Mauriac et Bazin ont su saisir de son apogée à son déclin, était morte et enterrée, étourdie par Vatican II, mai 68 et la Loi Veil, assommée par l’élection de François Mitterrand et achevée par l’échec d’Edouard Balladur à l’élection présidentielle de 95. Caroline Pascal a pourtant débusqué, quelque part entre Versailles et le 7ème arrondissement de Paris, les derniers rescapés de ce monde englouti. Elle a braqué sur eux sa lentille d’entomologiste et à l’aide d’un scalpel aussi tranchant qu’élégant, elle en met a nu les viscères au gré de trop rares romans. La femme blessée est le troisième, après Fixés sous verre et Derrière le Paravent.
Et l’on découvre que derrière ce respect des formes, qu’elles soient grammaticales ou mondaines,
ray ban 3395, rien n’est lisse.
Henry Mornas, jeune loup grisonnant de la politique, boiteux congénital et ambitieux compulsif, a séduit Victoire à vingt ans avec des doigts de pianiste. Sa fidélité étant inversement proportionnelle à son ascension politique, il la trompe et elle le découvre. Par le jeu d’une construction très moderne, le lecteur assiste en direct à la crise du couple alors qu’une voix, toujours présente, lui dévoile un passé et un avenir dont on ne saura qu’à la fin s’ils relèvent de la réalité ou du fantasme. L’histoire est vieille comme le monde mais Victoire, souffrant en silence, émeut, aux prises avec la colère, la déception et les contraintes de son milieu. Pendant toute la durée du roman, Caroline Pascal alterne les grandes scènes de genre (la soirée Arop à l’Opéra, la chasse en Sologne ou le gala de charité au Château de Versailles) pendant lesquelles son héroïne, éblouie par les Lumières du Monde, est paralysée par son chagrin,
taille ray ban wayfarer, avec des scènes d’introspection psychologique qui voient le personnage essayer d’échapper à ce que Freud appelait le « masochisme féminin ». Pour avoir vécu, moi aussi, certaine de ces scènes imposées de la Vie Parisienne, je ne peux que rendre un hommage appuyé à la justesse et à la cruauté des descriptions de Caroline Pascal. Quant au parcours psychologique de Victoire, il dessine un portrait inattendu de femme sensible, assez loin, il faut bien le dire, d’une Catherine Millet ou d’une Christine Angot, loin aussi des modèles préfabriqués de la presse féminine ! La dernière scène qui réunit Victoire, sa mère et sa fille dans une cuisine imprégnée par les odeurs d’une blanquette en gestation, et qui voit la femme blessée décider de son avenir avec l’homme qu’elle aime et auquel elle a juré fidélité, elle, est un moment d’anthologie. Si le lecteur pleure, ce n’est pas à cause des pelures d’oignon qui s’accumulent sur la table en formica mais par la formidable puissance d’évocation d’une écriture magnifiquement française.
De : Benoit Meyer <meyersports@gmail.com>
À : David Genzel <david.genzel@yahoo.fr>; davidgenzel@voila.fr
Envoyé le : Mardi, 1 Septembre 2009, 0h17mn 01s
Objet : Schwartz et fils
David,
En allant dîner chez Schwartz, j'ai croisé Lara Fabian et Gérard Pullicino... suivi d'une addition sucrée !
Amicalement,
BM
De : Spring Magazine <magazine.spring@gmail.com>
À : David Genzel <david.genzel@yahoo.fr>
Envoyé le : Lundi, 31 Août 2009, 18h28mn 49s
Objet : les petits écoliers
Pour ceux que ça intéresse, le blog du patron de SPRING, Charles Consigny, reprend sur :
De : Xavier Dordor <xd@pressemagazine.com>
À : David Genzel <david.genzel@yahoo.fr>
Envoyé le : Lundi, 31 Août 2009, 11h39mn 36s
J’aime beaucoup Zysla quand tu déclares ta flamme magazine :
« En remontant je pense aux instants délicieux que je vais passer, bien installée à savourer le nouveau magazine. Parce que la presse, j'adore ça. Internet aussi mais la presse magazine papier ça a quelque chose de particulier, d'unique, de précieux, de pérenne. Donc il est grand, les pubs y sont donc grandes. Et les grandes pubs, c'est beau, d'ailleurs les pubs dans ces magazines c'est toujours beau : quelques doubles d'ouverture, on en a pour ses mirettes ! »
Finalement le grand mérite du blog de David, c’est d’exprimer la poésie de chacun.
Merci Zysla, merci David.
XD
De : Christian Delprat <c.delprat@jvldir.com>
À : David Genzel <david.genzel@yahoo.fr>
Envoyé le : Mercredi, 26 Août 2009, 16h12mn 19s
Objet : Tutto va bene
Cher David, chère Céline,
Après 3 semaines et 3 000 km au compteur, je reviens des 4 points cardinaux de l’Italie : quelle belle leçon face à la morosité ambiante ! Ils ont tout compris ces Italiens. Ils sont d’un calme, d’une ingéniosité et d’une solidarité exemplaires. Un exemple : ils ont renoncé à entretenir les routes, dépense superflue puisque leurs voitures sont inoxydables, jusqu’au klaxon qui est garanti à vie. Lequel klaxon ne sert pas bêtement à s’invectiver, mais à se saluer, et comme ils se connaissent tous… Ensuite, ils ont stoppé la fabrication et l’importation de véhicules familiaux type Picasso, Scénic et autres Voyager : ils montent à 4 sur un scooter, les deux bambini coincés entre père et mère (sans casques bien sûr). Côté environnement, ils redonnent sa vraie place à la nature : les panneaux directionnels sont ainsi dissimulés derrière une végétation luxuriante, à Naples le tri sélectif se fait à même le pavé et la plupart des plages de la côte Amalfitaine sont en vrai ROC (rocher d’origine contrôlé)… Sur le plan économique, la réponse italienne à la crise semble être le système dit de « l’arrondi » : on ne s’embête pas avec les centimes et, si le client est distrait, on ne rend pas la monnaie. Mais quand on paye un café 1 euro ou une pizza 4 euros, qui se soucie de la monnaie ? Même les Ray-Ban sont à prix coûtant. Et puis, que ne ferait-on pour redorer l’image du touriste français réputé pingre et râleur ?
Bref, je me suis tout de suite senti comme chez moi dans cette façon de vivre si spontanée, quoique exubérante ; ainsi ai-je vite adopté les règles de conduite, toujours pied au plancher et quand j’ai fait mon premier dépassement en mangeant la ligne blanche continue, j’ai retrouvé mes 18 ans au volant de la DS de mon père (quand la moto a doublé en 3ème position, j’ai quand même frissonné). Un mot sur la solidarité et le sens de la famille. Quel bonheur de voir ce gamin ramasser le sac de la vieille dame, le transmettre à son cousin qui en courant le passe à un oncle qui lui-même… Et à Lecce dans les Pouilles (il paraît qu’il y a une contrepèterie, si quelqu’un peut m’aider…) des familles entières réunies chaque soir dans les rues, chacun sa chaise ou son banc, à refaire le monde ou plutôt la Coupe du Monde 2006, hilares quand ils apprennent que je suis Français.
Un reproche tout de même, à Rome, lorsque le speaker officiel du City Bus nous a affirmé que, contrairement à la légende, aucun Chrétien n’avait été jeté dans l’arène et encore moins dévoré par des bêtes sauvages : je me réserve le droit de porter plainte pour négationnisme.
Bien sûr,
chanel 5126, j’ai rapporté quantité de photos dont quelques perles. Le temps de trier et, si ça vous intéresse…
Arrivederci
Christian Delprat
Rue de Condé, les restaurateurs du Café de l'Odéon viennent d'ouvrir à la place des cinémas. Mêmes tables et chaises que sur le parvis.
Céline revient de l'installation by Liz Goldwyn, Los Angeles at night, au Bon Marché.
Elle me rapporte une boite de Fortune Cookies !
Le numéro 998 de La Quinzaine Littéraire est comme d'habitude parfait. Page 13, L'autre vie de Mathieu Terence (Gallimard).
David & Céline vont dans le même bateau